Démentis

“Aux fins de la présente déclaration, l’expression « intolérance et discrimination fondées sur la religion ou de conviction» désigne toute distinction, exclusion, restriction ou préférence fondée sur la religion ou la conviction et ayant pour objet ou pour effet de supprimer ou de limiter la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales sur un pied d’égalité.”
- Article 2.2, Elimination de toutes formes d’intolérance religieuse, Résolution des Nations Unies 48/128 (1993)

Il y a eu de nombreuses déclarations et résolutions du gouvernement tibétain en exil diffamant les pratiquants de Shougdèn dans le but d’éliminer complètement les pratiquants de Shougdèn de la communauté tibétaine en exil.

Dans une tentative pour détourner l’attention de leurs violations claires des droits de l’homme, ces déclarations comprennent souvent une phrase ou un paragraphe niant qu’ils restreignent la liberté religieuse. Par exemple, le point 3 de la résolution de l’Assemblée des Délégués du peuple tibétain du 17 mars 2014 dit:

(3) Reconnait clairement les actions des disciples de Dolgyal comme un outil politique pour créer la discorde au sein de la communauté tibétaine sous l’influence et la duperie des gains monétaires, et pour dénigrer Sa Sainteté le Dalaï Lama par des allégations sans fondement. Le Parlement souhaite préciser que la question n’a rien à voir avec la liberté religieuse.
Il reconnait en outre les disciples de Dolgyal et d’autres – qui ont causé beaucoup de tort à la foi et la politique du Tibet sous le subterfuge du gouvernement chinois et en violation de la loi du karma – comme des criminels dans le passé.20

Dans le même point ils criminalisent quiconque pratique Shougdèn simplement pour le « crime » de leur foi, et clame de cela » n’a rien à voir avec la liberté religieuse ». Ils disent que les gens peuvent continuer à pratiquer Shougdèn mais que s’ils le font ils seront considérés et traités comme des criminels – c’est une violation claire des droits de l’homme fondamentaux.

Comme le fait remarquer Dr Martin Mills, les allégations que la liberté de pratique de leur foi des pratiquants de Shougdèn n’est pas restreinte sont « simplement non sincères ».21
Détaillant les accusations contre le gouvernement tibétain en exil, il dit : les pratiquants de Shougdèn ont été expulsés par la force dans les rangs de l’administration politique tibétaine en exil (une expulsion qui, étant donné le statut d’apatride des réfugiés tibétains dans la politique indienne, et l’importance des réseaux de soutien mutuel au sein de la communauté en exil, serait individuellement dévastatrice).’22