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ISC répond à “l’avis de recherche” du Dalai Lama

En réponse à l’avis de recherche du CTA, incitant à la violence contre les bouddhistes tibétains Shougden,le représentant légal de l’ISC a écrit à chaque représentant du gouvernement tibétain en exil. Il les a informés qu’ils seront tenus légalement responsable de tout mal causé à ces bouddhistes Shougden en résultat des actions du CTA.

Le devoir d’un gouvernement est de prendre soin de tous ses citoyens. Le CTA fait le contraire. Le monde entier regarde.

Mr. Kaydor Aukatsang - the Dalai Lama’s legal representative in North, South, and Central America
Mr. Tsewang Phuntso - the Dalai Lama’s legal representative in Latin American countries
Mr. Tsering Dhondup - the Dalai Lama’s legal representative in Paris
Mr. Tseten Samdup - the Dalai Lama’s legal representative in Central and Eastern Europe
Mr. Thubten Samdup - the Dalai Lama’s legal representative in Northern Europe
Mr. Ngodup Dorjee - the Dalai Lama’s legal representative in Western Europe
Mr. Lhakpa Tshoko - the Dalai Lama’s legal representative in East Asia
Mr. Sonam Norbu Dagpo - the Dalai Lama’s legal representative in Oceanic and South East Asia
Mr. Dawa Tsering - the Dalai Lama’s legal representative in Taiwan
Dr. Ngawang Rabgyal - the Dalai Lama’s legal representative in the Commonwealth of Independence States

Le défendeur de l’ISC reçoit une lettre de menace

Cette lettre a été reçue hier (17 juin 2014) par une moniale du Centre Bouddhiste Kadampa en Californie. Elle semble avoir été envoyée de Oakland, CA, par quatre personnes aux noms tibétains représentant “Le Front uni du peuple tibétain”. Il contient une incitation claire à l’action violente contre les «traîtres Tibétains” et “les personnes étrangères Dolgyal» - des gens qui ont osé se lever pour critiquer le Dalaï Lama et l’Administration centrale tibétaine: « nous devons prendre des mesures énergiques et physiques contre eux » et « leur donner des leçons »..

Ceux qui sont menacés dans la lettre incluent les 34 Tibétains énumérés par le CTA sur son site internet en tant que manifestants “Dolgyal”, ainsi que d’autres tibétains et des pratiquants de Shougdèn occidentaux à travers le monde. Ces personnes sont innocentes de tout crime : tout ce qu’ils ont fait, c’est exercer leur droit fondamental à la liberté d’expression et leur liberté de croyance.

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Exclusion du gouvernement et des services publics

“(1) Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis.
(2) Everyone has the right of equal access to public service in his country”

- Article 21, Déclaration universelle des droits de l’homme, Nations Unies (1948)

“Demande instamment aux Etats d’assurer les garanties constitutionnelles et juridiques nécessaires à la liberté de pensée, de conscience, de religion et de conviction,”

- Article 2, - Elimination de toutes formes d’intolérance religieuse, Nations Unies, Résolution 48/128 (1993)

Dans une société juste il n’y aurait pas de discrimination sur la base de la religion, les lois devraient inscrire ce principe essentiel de la société civilisée. Malheureusement, en raison des efforts du Dalaï Lama au sein de la communauté tibétaine en exil, non seulement y a-t-il une telle discrimination, mais la discrimination elle-même a été inscrite dans la loi.

Dans le sillage du Dalaï Lama interdisant la pratique de Shougdèn, le ministère de la santé du gouvernement tibétain en exil a écrit à tout son personnel. Leur lettre, datée du 18 Avril 1996, comprend les éléments suivants:

‘Si quelqu’un pratique Dordje Shougden il doit se repentir du passé et cesser ce culte. Ils doivent soumettre une déclaration selon laquelle ils ne le pratiqueront pas à l’avenir. Dans le cas où une personne ne respecte pas les attentes de Sa Sainteté d’abandonner le culte de Shougdèn […] cette personne devrait présenter sa démission. Il n’y a pas d’autre alternative pour une telle personne.’10

Une constitution qui entérine la discrimination

En juillet 1996, l’article 63, clause 2, de la constitution du gouvernement tibétain en exil a été amendé ainsi :

‘Le président de la commission judiciaire et les deux jurés doivent, en plus d’être tibétains, ne pas être pratiquants de Dordjé Shougdèn…’11

Un documentaire allemand souligne la discrimination contre les pratiquants de Shougdèn dans le gouvernement en exil et de quelle façon la discrimination a été inscrite dans la constitution tibétaine en exil.

http://youtu.be/NeG4G_2oh

Les politiques tibétains seniors reconnaissent cyniquement la discrimination contre les pratiquants de Shougdèn.

“L’opposition du Dalaï Lama à Shougdèn est devenue plus forte en 1996 lorsque le CTA a interdit la pratique de Shougdèn parmi tous les fonctionnaires du CTA et l’ensemble de la population monastique qui se trouvait sous son contrôle.”

- Dr Stephanie Roemer, le gouvernement tibétain en exil: La politique en général

Faites une liste de leurs noms

Les lettres interdisant la pratique de Shougdèn envoyé par le cabinet du Dalaï Lama concluent avec l’instruction effrayante suivante :

«En mettant en œuvre cette politique, si quelqu’un continue à pratiquer Dhogyal maintenant, faire une liste de leurs noms, le nom de la maison, lieu de naissance, la classe – dans le cas d’étudiants, et la date d’arrivée dans le cas des nouveaux arrivants. Conserver l’original, tout en nous faisant parvenir une copie de cette liste. S’il vous plaît partagez notre responsabilité et présentez un rapport clair sur la mise en œuvre de la présente circulaire ».12

Résumé des violations des droits de l’homme à l’instigation du Dalaî-Lama

La discrimination entre les êtres humains fondée sur leur religion ou conviction constitue une atteinte à la dignité humaine et un désaveu des principes de la Charte des Nations Unies, et peut être condamnée comme une violation des droits de l’homme et des libertés fondamentales proclamés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Article 3, Déclaration sur l’élimination de toutes les formes d’intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction, Résolution des Nations Unies 36/55 (1981)

Un résumé des violations des droits de l’homme à l’instigation du Dalaï Lama

Depuis 1996, à l’instigation du 14e Dalaï Lama, le gouvernement tibétain en exil a poursuivi une politique de persécution contre les pratiquants bouddhistes de Shougdèn dans le but de les éliminer totalement de la Communauté tibétaine.

  • Dans la communauté monastique, les moines et moniales de Shougdèn ont été soumis à des conversions forcées – forcés de signer des serments d’abandonner leur foi en Shougdèn – ou sinon être expulsés de leurs monastères, les rendant sans domicile et sans ressources.
  • Les incitations répétées à la haine ont entrainé de nombreux actes de violence à l’égard des pratiquants de Shougdèn. Des explosions d’attaques violentes contre les pratiquants de Shougdèn se produisent généralement à la suite des discours du Dalaï Lama à la communauté tibétaine.
  • Les représentants du gouvernement et des responsables associés d’ONG ont contraint les tibétains en exil à faire allégeance au Dalaï Lama et au gouvernement exil en signant le serment de « ne pas s’associer ni spirituellement ni matériellement » avec les pratiquants de Shougdèn ou quiconque qui n’associerait avec eux, ce qui les expulse complètement leur propre communauté.
  • Cet ostracisme a conduit les pratiquants de Shougdèn à se voir refuser l’entrée dans les magasins, restaurants et se sont même vu refuser des soins médicaux, une violation flagrante de leur droit d’accès égal au service public.
  • Les modifications apportées à la Constitution tibétaine leur ont retiré leur droit à occuper des fonctions publiques et de faire partie de leur gouvernement.

Toutes ces violations des droits de l’homme proviennent directement du 14ème Dalaï Lama. Lui, et lui seul, est en mesure de remédier à cette crise au sein de la communauté tibétaine en exil.

 

 

 

Conversions de force et expulsions des monastères

«Nul ne subira de contrainte pouvant porter atteinte à sa liberté d’avoir une religion ou une conviction de son choix. “

Article 1.2, Déclaration de l’élimination de toutes les formes d’intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction, Résolution des Nations Unies 36/55 (1981)

Conversions forcées et expulsions des monastères

Le 21 Mars 1996, lors d’un enseignement public, le Dalaï Lama déclare qu’il interdit le culte de Dorjé Shougdèn 1. Son Cabinet écrit des lettres pour transmettre l’interdiction (avec la bande sonore des mots du Dalaï Lama) aux bureaux du gouvernement, aux monastères, associations, etc. Les lettres exigent « une mise en œuvre totale de ce décret par tout un chacun. » 2

De nombreux fidèles de Shougdèn ont été contraints de se soumettre à l’interdiction du Dalaï Lama avec des expulsions des monastères, par la destruction des statues et sanctuaires consacrés à Shougdèn, et par la peur d’humiliation publique et d’ostracisme.

1996 - Le début des expulsions

En Juillet 1996, les moines Shougdèn manifestent pacifiquement contre l’interdiction de leur pratique. Onze moines sont expulsés de leurs monastères simplement pour avoir participé à ces manifestations pacifiques.

Ces expulsions sont en violation directe des droits fondamentaux de la liberté d’expression et du rassemblement pacifique inscrits dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Entre 1996 et 2008, de nombreux monastères mettent vigoureusement en œuvre l’interdiction du Dalaï Lama, certains monastères essaient de retarder la mise en œuvre de l’interdiction ou la mettent seulement partiellement en œuvre.

2008 - Une escalade massive

Insatisfait de cela, en janvier 2008, le Dalaï Lama insiste pour que tous les moines qui continuent à pratiquer Shougdèn soient expulsés de leurs monastères.

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Des centaines de moines en prière à l’extérieur du monastère duquel ils ont été expulsés.

Sous la supervision d’agents du gouvernement, tous les moines sont tenus de prêter serment d’abandonner leur foi en Shougdèn. Tout moine qui refuse de se soumettre à ces conversions forcées est expulsé de son monastère, rendu démuni et sans domicile.

En un seul mois, février 2008, 900 moines sont expulsés de leurs monastères, tout simplement pour ne pas vouloir abandonner leur foi en Shougdèn.

Un échec pour la défense les droits de l’homme

Amnesty International a été informé des expulsions monastiques et autres violations des droits de l’homme, mais a refusé d’enquêter.3

Bien que la Ligue Internationale des Droits de l’Homme, Human Rights Watch et Amnesty International dénoncent les expulsions monastiques du Tibet comme des abus des droits de l’homme 4, jusqu’à présent, ils n’ont pas réussi à défendre les droits des Tibétains en exil.

Dr Martin Mills, maître de conférences en anthropologie à l’Université d’Aberdeen, a commenté l’hypocrisie de cela.

“Amnesty [considère] l’expulsion des moines des monastères tibétains par les autorités chinoises comme un exemple de « graves violations des droits de l’homme » dans la région ; des événements similaires en exil , […] sont considérés comme moins graves , en dépit de leurs conséquences identiques “

- Dr Martin Mills, Université d’Aberdeen

Sous l’œil vigilant des représentants du gouvernement, tous les moines du monastère de Ganden Shartsé, Mundgod, en Inde, doivent lire à haute voix un serment pour abandonner le culte de Dordjé Shougdèn.

Le Dalaï Lama prend la responsabilité personnelle de l’expulsion de centaines de moines de leur monastère.

Incitation à la haine et actes de violence

“Nul ne peut être l’objet d’intrusions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation.”
Article 12, Déclaration universelle des droits de l’homme, Nations Unies (1948)

Le culte de Shougdèn implique la récitation de brèves prières destinées à aider à promouvoir la compassion et la sagesse.
En 1996, le Dalaï Lama a déclaré que le culte de Shougdèn « fait beaucoup de tort à la cause du Tibet. Il met aussi en péril la vie du Dalaï Lama. » 5
Bien qu’il soit absurde de penser que de simples prières puissent avoir ces conséquences, il était inévitable, dans l’ambiance survoltée d’une communauté de réfugiés, que ces mots conduisent à la violence.
Désigner les fidèles de Shougdèn comme boucs émissaires pour l’incapacité à retourner au Tibet, et les accuser de représenter un danger pour la vie du Dalaï Lama, a conduit à une chasse aux sorcières frénétique. À plusieurs reprises de grandes foules de Tibétains ont attaqué les pratiquants Shougdèn, harcèlements et intimidations sont devenus chose courante.

Des ordres de violence directement du gouvernement tibétain
Le 24 Décembre 2010, le Premier ministre en place, Samdhong Rinpoche a déclaré à Radio Free Asia : « Sans crainte ni hésitation, nous, Tibétains, devons combattre et détruire les pratiquants de Shougdèn ». 6
La haine consume une communauté
Le 12 Septembre 2000, une foule en colère de 3000 tibétains s’est abattue sur les moines Shougdèn à Dhokhang Khangtsèn du monastère de Ganden Shartsé.
Jetant des pierres et des briques, ils ont brisé les fenêtres, ont causé d’importants dommages à la propriété et 30 moines Shougdèn ont été hospitalisés.
Ca n’est qu’en utilisant des gaz lacrymogènes et des tirs de sommation que la police indienne a été en mesure de disperser la foule.

« Le gouvernement tibétain […] a produit et distribué des textes et des vidéos qui diabolisent les fidèles de Shougdèn. Il n’a, en outre, fait aucun effort pour décourager ou condamner les attaques sur les groupes de Shougdèn »

- Jamyang Norbu , membre fondateur du Congrès de la Jeunesse Tibétaine

Le Dalaï-Lama refuse de demander à ses partisans de ne pas nuire aux pratiquants de Shougdèn lorsqu’un journaliste l’invite à le faire, puis nie qu’il y ait eu des actes de violence à leur encontre.
Ceci est suivi par des témoignages personnels qui rapportent de violentes attaques à l’égard des pratiquants de Shougdèn.

Vidéos du Dalaï Lama menaçant directement les pratiquants de Shougdèn.
De nombreuses preuves et témoignages de menaces et d’intimidation envers les pratiquants de Shougdèn.

Démentis

“Aux fins de la présente déclaration, l’expression « intolérance et discrimination fondées sur la religion ou de conviction» désigne toute distinction, exclusion, restriction ou préférence fondée sur la religion ou la conviction et ayant pour objet ou pour effet de supprimer ou de limiter la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales sur un pied d’égalité.”
- Article 2.2, Elimination de toutes formes d’intolérance religieuse, Résolution des Nations Unies 48/128 (1993)

Il y a eu de nombreuses déclarations et résolutions du gouvernement tibétain en exil diffamant les pratiquants de Shougdèn dans le but d’éliminer complètement les pratiquants de Shougdèn de la communauté tibétaine en exil.

Dans une tentative pour détourner l’attention de leurs violations claires des droits de l’homme, ces déclarations comprennent souvent une phrase ou un paragraphe niant qu’ils restreignent la liberté religieuse. Par exemple, le point 3 de la résolution de l’Assemblée des Délégués du peuple tibétain du 17 mars 2014 dit:

(3) Reconnait clairement les actions des disciples de Dolgyal comme un outil politique pour créer la discorde au sein de la communauté tibétaine sous l’influence et la duperie des gains monétaires, et pour dénigrer Sa Sainteté le Dalaï Lama par des allégations sans fondement. Le Parlement souhaite préciser que la question n’a rien à voir avec la liberté religieuse.
Il reconnait en outre les disciples de Dolgyal et d’autres – qui ont causé beaucoup de tort à la foi et la politique du Tibet sous le subterfuge du gouvernement chinois et en violation de la loi du karma – comme des criminels dans le passé.20

Dans le même point ils criminalisent quiconque pratique Shougdèn simplement pour le « crime » de leur foi, et clame de cela » n’a rien à voir avec la liberté religieuse ». Ils disent que les gens peuvent continuer à pratiquer Shougdèn mais que s’ils le font ils seront considérés et traités comme des criminels – c’est une violation claire des droits de l’homme fondamentaux.

Comme le fait remarquer Dr Martin Mills, les allégations que la liberté de pratique de leur foi des pratiquants de Shougdèn n’est pas restreinte sont « simplement non sincères ».21
Détaillant les accusations contre le gouvernement tibétain en exil, il dit : les pratiquants de Shougdèn ont été expulsés par la force dans les rangs de l’administration politique tibétaine en exil (une expulsion qui, étant donné le statut d’apatride des réfugiés tibétains dans la politique indienne, et l’importance des réseaux de soutien mutuel au sein de la communauté en exil, serait individuellement dévastatrice).’22